Avant la réforme de la formation continue

L’OGC présente son bilan

Publié le 07/09/2009

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Discret depuis sa création en 2001, l’Organisme gestionnaire conventionnel (OGC) se manifeste davantage ces derniers temps. Après avoir récemment publié son rapport d’activité 2008, l’institution qui assure la gestion administrative et financière de la formation professionnelle conventionnelle (FPC) inaugurait la semaine dernière de nouveaux locaux à Fontenay-sous-Bois. L’occasion de défendre son bilan devant les nombreux acteurs du milieu de la formation médicale continue (FMC), un dispositif que la loi Bachelot va réformer en profondeur. Baptisé développement professionnel continu (DPC), celui-ci doit s’accompagner de la mise en place d’un nouveau pilotage dont les contours demeurent flous (« le Quotidien » d’hier). Tout juste sait-on qu’un grand organisme de gestion, avec des sections professionnelles pour les médecins, les pharmaciens, les dentistes et les sages-femmes doit voir le jour. Le président de l’OGC, le Dr Félix Benouaich, espère que les pouvoirs publics s’appuieront sur l’expertise de l’OGC. « Le travail accompli ces dernières années par l’OGC est immense, indique-t-il, et cela dans la neutralité la plus totale. » Et le médecin de citer les améliorations apportées par l’organisme pour « rendre plus fluide la formation », « aider les organismes de formation à respecter le cahier des charges » ou « indemniser plus rapidement les médecins, dans un délai de 15 jours ». Monique Weber, vice-présidente de l’OGC, assure que l’Assurance-maladie qu’elle représente défendra le « savoir-faire » de l’institution et « veillera à ce qu’on garde son personnel » comme pour l’ensemble des organismes gestionnaires des différentes professions. « En huit ans, l’OGC s’est adapté à la montée en puissance de la formation conventionnelle », note son directeur Robert Sauvadet. Sur un écran géant, des chiffres circulent en boucle : 603 appels d’offres gérés en 2001, 2 341 en 2009 ; 378 organismes payés en 2001, 2 160 en 2008 ; 6 451 médecins indemnisés en 2001, 38 929 en 2008.