Au 1er janvier 2018, le taux de vacance statutaire des PH à temps plein a atteint 27,4 %, précise le rapport d'activité 2017 du CNG. Plus d'un poste sur trois est vacant dans sept régions : la Normandie (34,9 %), le Centre-Val de Loire (33,7 %), la Bourgogne-Franche-Comté (32,8 %) et les DOM-COM (à l'exception de La Réunion). L'Ile-de-France (22,5 %) et PACA (20,1 %) tirent leur épingle du jeu.
La radiologie (42,2 % de vacance statutaire), l'ophtalmologie (39,8 %), la médecine du travail (39,2 %), l'oncologie médicale (37,6 %) et l'anesthésie-réanimation (37,2 %) sont les spécialités les plus en souffrance sur les postes à temps plein.
À temps partiel, c'est encore pire : presque un poste sur deux (47 %) n'est pas pourvu, avec un pic en Normandie à 64,6 % de vacance. La santé publique, la réanimation médicale, l'oncologie médicale et la gériatrie sont les plus mal loties.
49 846 praticiens hospitaliers sont en activité – dont 89 % à temps plein. L'année dernière, un tiers des postes de PH à titre permanent étaient provisoirement occupés par des contractuels.
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