› On retient actuellement comme facteur déclenchant essentiel la présence de poussées excessives lors de la défécation. Il a été notamment relevé que la durée de séjour aux toilettes est plus longue chez les patients dénonçant des hémorroïdes internes. Le traitement des troubles de la défécation est donc un temps essentiel dans la prise en charge d'une maladie hémorroïdaire(1).
› D'autres facteurs ont été évoqués comme favorisant la survenue d'une maladie hémorroïdaire, mais avec un niveau de preuve faible : consommation excessive de café ou d'épices, alcoolisme chronique , obésité, tabagisme, voire pratique de certains sports (2).
› Le tissu qui supporte la structure hémorroïdaire, s’altère avec l’âge, entraînant une laxité anormale des moyens de fixation et une mobilité anormale des hémorroïdes. Cette mobilité excessive autorise une dilatation du plexus et le prolapsus de la muqueuse qui recouvre les hémorroïdes. Au cours des efforts défécatoires, la poussée abdominale a tendance à aggraver le processus. Au maximum, les différentes structures de soutien peuvent se rompre et la structure hémorroïdaire est prolabée en permanence ; au cours de ces déplacements la muqueuse de recouvrement saigne. La maladie hémorroïdaire est donc une affection dégénérative. Avec les mêmes facteurs déclenchants, mais de mécanisme inconnu, la formation d'un caillot au sein du plexus externe caractérise la thrombose hémorroïdaire externe qui résume la maladie externe.
Étude et pratique
HTA : quelle PA cible chez les patients à haut risque cardiovasculaire ?
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique