La retraite des médecins libéraux relève de trois régimes dont la gestion financière diffère.
• Le régime de base
Commun à toutes les professions libérales, il est encaissé par le CARMF pour le compte de la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL). La cotisation et la valeur du point sont fixés par décret, sans que la CARMF ait son mot à dire. Au titre de la « compensation nationale », la moitié des cotisations à la CNAVPL part alimenter d’autres caisses où la situation démographique est moins favorable.
En 2010, ce régime de base représentait 23 % des cotisations des médecins (pour une cotisation moyenne annuelle de 3 283 euros) et 20 % des pensions versées à ceux venant de liquider leur retraite (pour une allocation moyenne annuelle de 6 378 euros).
• Le régime complémentaire
Il est entièrement aux mains de la CARMF qui le gère de manière autonome.
En 2010, il représentait 49 % des cotisations des médecins (pour un montant moyen annuel de 6 962 euros) et 41 % de la pension d’un jeune retraité (allocation moyenne de 13 195 euros).
• L’Allocation supplémentaire vieillesse (ASV)
Servie aux seuls médecins conventionnés. Elle est pilotée par les partenaires conventionnels (syndicats médicaux et assurance-maladie) et par l’État. La cessation de paiement du régime est annoncée pour la fin de 2013.
En 2010, l’ASV constituait 28 % du total des cotisations des médecins (3 960 euros annuels en moyenne) et 39 % de leurs pensions (12 667 euros pour un retraité de l’année).
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