ECNi 2017 : Limoges et l'Ile-de-France au top

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Publié le 16/07/2018
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Crédit photo : S. Toubon

Le Centre national de gestion (CNG), organisateur des épreuves classantes nationales informatisées (ECNi), détaille dans son rapport d'activité 2017 le classement des étudiants ainsi que leurs choix de postes et ville d'affection l'an passé.

Parmi ces 8 952 candidats, seuls 7 978 (CESP compris) ont été affectés à l'issue de la procédure de choix fin septembre 2017. Ce différentiel s'explique par diverses raisons : absence lors des épreuves, invalidation de leur second cycle ou encore absence lors du choix de spécialité. 

Les candidats des subdivisions de Limoges et d'Ile-de-France sont les plus représentés dans les 500 premiers classés aux ECN 2017, révèle le CNG. Ainsi, plus de 10 % des étudiants de ces deux régions sont classés parmi les 500 premiers (hors CESP).

En élargissant au premier quart (en deçà du 2 093e rang), c'est la subdivision de Grenoble qui se place en tête avec 41,7 % de ses étudiants dans cette partie du classement, devant l’Ile-de-France (38,7 %) et Rennes (35,9 %).

Chirurgie esthétique, ophtalmo et maladies infectieuses sur le podium

En 2017, la réforme du 3e cycle des études a concrétisé la filiarisation des spécialités. Les candidats ont pu choisir parmi 44 spécialités contre 30 les années précédentes. Avec cette nouvelle donne, la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique est la première spécialité à avoir pourvu l’ensemble de ses postes et la première spécialité la plus attractive, selon l’indicateur du CNG, à ex aequo avec l’ophtalmologie.

Ces spécialités les plus prisées sont suivies par les maladies infectieuses et tropicales, la médecine cardiovasculaire, la néphrologie et la dermatologie et vénérologie. Des résultats très proches de ceux calculés par le «Quotidien» dès septembre dernier. 

Le CNG a également analysé les affectations selon le sexe du candidat. Cinq spécialités sont plébiscitées par les femmes : la gynécologie médicale (98,4 %), la pédiatrie (84,8 %), la gynécologie-obstétrique (77,7 %), l’endocrinologie-diabétologie-nutrition (76,3 %) et la dermatologie et vénérologie (75,6 %). 19 spécialités sont à forte dominante masculine en 2017, principalement les spécialités chirurgicales. La neurochirurgie a été choisie par 76,2 % d'hommes. 

Mobilité choisie ou subie 

Seuls 3 438 candidats classés (hors CESP) ont choisi de rester dans leur subdivision d’origine, soit 2,8 points de moins en 2017 qu’en 2016. Mais 75 % des candidats originaires d'Ile-de-France, 61 % de Lille et 56 % de Nancy sont restés dans leur subdivision pour effectuer leur internat. 

A contrario, 4 334 candidats (55,8 %) ont choisi une affectation dans une subdivision différente de leur région d’origine. « Certaines subdivisions comptent une part importante d’étudiants issus d’une autre subdivision, comme Poitiers (77,6 %), Nantes (77,4 %), Montpellier (77,1 %) ou encore Angers (76,6 %) », précise le CNG.

Parmi ces 4 334 candidats ayant changé de subdivision, une grosse moitié l’a fait par choix. « Le pourcentage de mobilité choisie varie fortement selon les subdivisions, pouvant aller de 11,6 % pour la subdivision d’Amiens à 94,1 % pour la subdivision de Nantes », précise le CNG. La mobilité choisie est naturellement plus importante pour les candidats se situant en haut du classement.

À l’inverse, 1 767 candidats ont déménagé par contrainte car ils n’ont pas pu choisir la spécialité près de chez eux. Parfois, aucun poste n'y était proposé (pour la chirurgie orale, 12 postes étaient offerts et 75 % des étudiants ayant fait ce choix ont quitté leur région d'origine). Deuxième explication de la mobilité contrainte : le dernier poste ouvert dans la spécialité choisie a été pris par un candidat mieux classé.


Source : lequotidiendumedecin.fr