Internet s’impose toujours plus comme un atout pour l’information et l’organisation des généralistes. Le dernier baromètre Cessim* confirme cette semaine que les médecins généralistes ont parfaitement intégré à leur exercice la notion 2.0, et savent l’utiliser à leur avantage.
95% des généralistes sont désormais internautes et ils tendent de plus en plus à diversifier les supports. Le bon vieil ordinateur est concurrencé par les smartphones, possédés à 73% par les généralistes, et les tablettes 60% (même si seulement 32% les utilisent pour le travail).
Priorité à l’information
L’usage qu’ils font d’internet souligne une chose : c’est un appui et une mine de connaissances essentielle dans leur exercice. 88% naviguent, en effet pour s’informer et 85% pour des motifs médicaux. Parmi les sites les plus régulièrement visités, on retrouve celui de l’Assurance Maladie (65%), les bases de données de médicaments (47%), ceux sur une pathologie (32%), ou encore ceux d’organismes institutionnels (31%) ou universitaires (24%).
Si la presse médicale reste la première source d’information (consultée régulièrement à 56%), les sites internet la rattrapent. Les généralistes sont 86% à utiliser les sites internet comme source d’information, de manière régulière (47%) ou occasionnelle (39%), et pour 65% d’entre eux, aussi souvent que la presse médicale, voire plus souvent (32%).
Une aide à l’organisation
Les nouvelles technologies leur prêtent main forte sur l’aspect pratique et organisationnel également. Ceux qui vont sur internet dans un cadre professionnel, le font à 68% pour des raisons administratives. Dans ce domaine, les nouveaux supports tels smartphones et tablettes ont l’avantage d’offrir notamment la mobilité. Au delà de la navigation internet, beaucoup y consultent, par exemple, leurs boîtes mail (77%), recherchent les coordonnées de confrères (62% pour les smartphones, 48% pour les tablettes) ou gèrent leur emploi du temps (47% pour les smartphones, 32% pour les tablettes). Déjà observé l’an passé, l’engouement des généralistes pour ces nouveaux outils qui leur permettent un gain de temps ne se dément donc pas.
Pas de surrisque pendant la grossesse, mais un taux d’infertilité élevé pour les femmes médecins
54 % des médecins femmes ont été victimes de violences sexistes et sexuelles, selon une enquête de l’Ordre
Installation : quand un cabinet éphémère séduit les jeunes praticiens
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols