On retient deux constats de cette étude. L’atteinte rénale est beaucoup plus fréquente chez les sujets ayant un DT2 jeunes : au moins 80 % d’entre eux, voire presque tous, sont concernés, contre maximum la moitié si le DT2 est plus tardif. Le risque macrovasculaire est également plus élevé en cas de DT2 précoce.
Durant les deux années qui suivent le diagnostic de DT2, il s’avère que 47 % de ceux diagnostiqués avant 40 ans étaient en carence sévère en insuline, contre 23 % de ceux diagnostiqués après (analyse sur 2 126).
Il faut investir de toute urgence, sur le plan thérapeutique et de la prévention, face à cette nouvelle épidémie, en commençant par prévenir l’obésité et la sédentarité dès l’enfance.
* Professeur Émérite, Université Grenoble-Alpes
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