Les autorités sanitaires en Corée du Sud ont confirmé dimanche 15 cas d'infection par le coronavirus MERS, estimant que les jours à venir seraient "critiques" pour endiguer l'épidémie. Les infections sont imputées à un homme de 68 ans diagnostiqué le 20 mai, deux semaines après son retour d'un séjour au Moyent-Orient au cours duquel il a passé deux jours en Arabie saoudite, premier foyer de la maladie. Les 14 autres personnes contaminées l'ont approché à l'hôpital ou sont des proches. Des dizaines de personnes supplémentaires parmi lesquelles des collègues ou des passagers du même vol, ont été ou vont être examinées, et au besoin placées en quarantaine. 129 ont déjà été mises à l'isolement.
"Nous faisons le nécessaire pour empêcher la propagation de la maladie", a assuré le ministre de la Santé Moon Hyung-Pyo (photo) au cours d'une conférence de presse. La semaine à venir sera "critique" pour contenir l'épidémie de MERS, a-t-il ajouté. Mais déjà, la polémique enfle. Les autorités sud-coréennes sont accusées d'avoir tardé à prendre des mesures pour identifier les porteurs potentiels après le diagnostic du premier infecté. Elles sont aussi critiquées pour n'avoir pas empêcher un porteur probable de se rendre en Chine. Cet homme de 44 ans, dont le père était porteur du virus, avait passé outre les consignes de prudence des autorités sanitaires et pris l'avion pour la Chine mardi. Il a été déclaré contaminé vendredi. "Nous demandons pardon pour avoir suscité de l'inquiétude et de l'angoisse parmi la population (...) à cause de notre jugement initial sur le caractère contagieux du MERS", a déclaré le ministre.
Au total, 1.139 cas d'infections par le Syndrome respiratoire du Moyen-Orient dont au moins 431 mortels, ont été recensés dans le monde, la grande majorité en Arabie saoudite, selon le dernier bulletin d'information publié cette semaine par l'OMS.
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