En matière de contraception d'urgence, la pilule du lendemain est plébiscitée par 65% des Françaises

En cas de rapport sexuel sans contraception (ou avec un échec à cet égard), 65 % des Françaises affirment, spontanément, qu’elles prendraient la pilule du lendemain. Près d’un tiers des Françaises apparaîtrait plutôt démuni dans cette situation, 5 % déclarant qu’elles ne feraient rien et 11 % qu’elles ne sauraient que faire. Ces résultats sont issus d’une enquête européenne réalisée par Harris Interactive pour HRA Pharma sur la contraception d’urgence.

Menée en février dernier dans une vingtaine de pays, auprès de femmes âgées de 16 à 36 ans, cette étude révèle que 63 % d’entre elles affirment spontanément qu’elles prendraient la pilule du lendemain quand à peine plus d’une sur dix (12 %) choisirait d’avorter. Un taux deux fois moins important qu’en France où une femme sur cinq (20 %) opterait pour cette solution. Et qui fait de l’Hexagone, avec la Suède, les deux pays où cette voie est significativement choisie, comparé aux autres pays européens. À l’aune de ce sondage, les Françaises apparaissent très attachées à l’accessibilité de la pilule du lendemain, seules 2 % d’entre elles n’y accordant aucune importance.

Lorsque plusieurs options leur sont proposées suite à un rapport à risque, plus de huit Françaises sur dix indiquent qu’elles recourraient à la pilule du lendemain, un taux nettement supérieur à la moyenne européenne qui s’établit à 77 %. Par ailleurs, plus d’un tiers des 450 Françaises sondées chercheraient à obtenir des conseils. Et 20 % se tourneraient, à cette occasion, vers un médecin, un résultat de 8 points inférieur à la moyenne européenne. 

S’agissant de l’obtention de la pilule, seul 1 % des Françaises l’achèterait en ligne quand 88 % d’entre elles se rendraient dans une pharmacie. Aussi, 67 % seraient prêtes à acheter une pilule plus chère car plus efficace, un taux plus bas que la moyenne européenne où 71 % des femmes indiquent qu’elles feraient un tel choix.