« Quantifier la proportion de personnes ayant développé des anticorps en réaction au virus SARS-CoV2 et documenter les effets de cette épidémie sur les conditions de vie » de la population, voilà l'objectif principal du projet EpiCov porté par l'Inserm et la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) du ministère de la Santé.
Un suivi dynamique de l'épidémie
Le communiqué publié par l'Inserm expliquant le projet EpiCov, précise que ce dernier a pour but de dresser « une cartographie précise du statut immunitaire de la population, de la santé, des conditions de vie et des inégalités sociales » et de permettre « un suivi dynamique épidémique à court, moyen et long terme ».
Ce projet EpiCov permettra aussi d'obtenir des informations sur les symptômes ressentis liés au coronavirus, mais encore « des estimations sur la fréquence de l’exposition au virus en incluant les formes asymptomatiques pourvoyeuses de transmission, et d’évaluer l’évolution de la santé, du bien-être et des comportements des personnes vivant en France », précise l'Inserm.
Un échantillon représentatif de 200 000 personnes
EpiCov reposera sur une enquête réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 200 000 personnes de 15 ans et plus sur la France métropolitaine (sur l'ensemble des départements), et également les DOM de la Martinique, La Guadeloupe et La Réunion. Ces personnes répondront à un questionnaire (par web ou téléphone) et 100 000 d'entre elles effectueront un prélèvement capillaire sanguin pour un test sérologique dès que les tests qualifiés seront disponibles. L'Inserm assure bien sûr que ces données seront traitées de manière confidentielle.
Ces informations commencent à être recueillies à partir du 30 avril jusqu'au 24 mai pour la première vague. Et une deuxième vague en juin. Par la suite, ce recueil d'informations se poursuivra pour analyser l'évolution de l'épidémie.
Les premiers résultats des réponses aux questionnaires devraient être connus fin mai. Concernant les résultats sérologiques, ils le seront en fonction de la disponibilité des tests.
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