Des centaines d’enfant américains infectés par une souche particulière d’entérovirus ont été admis dans des services d’urgence de 41 Etats, y compris celui de Washington, ces dernières semaines, avec des difficultés respiratoires, certains avec des déficits musculaires. Ces 472 cas seraient dus à l’ entérovirus EV-D68, mis en évidence au début de l’année en Californie qui provoque chez les enfants atteints des symptômes proches de ceux de la poliomyélite. Des cas ont aussi été signalés au Canada.
La plupart des petits patients infectés par cet entérovirus se rétablissent en une semaine et seule une petite proportion doit être hospitalisée. Il s’agit d’après les experts, d’un virus qui n’avait pas été vu pendant un certain nombre d’années, ce qui expliquerait que les atteintes soient parfois sévères, du fait d’une non exposition à ce virus et donc d’une absence de développement d’immunité dirigée contre lui. En l’absence de vaccin, la meilleure prévention reste le lavage des mains et l’absence de contact physique avec les malades, expliquent les médecins du CDC.
Alors qu’aucun décès dû à ce virus n’avait jusque-là été signalé les autorités américaines ont annoncé mercredi un premier décès : un enfant décédé la semaine dernière, a précisé le Département de la Santé de l'Etat du Rhode Island (nord-est) dans un communiqué, précisant que le décès était dû à une "infection due à un staphylocoque doré, associée à l'entérovirus EV-D68".
Vers un plan Maladies rénales ? Le think tank UC2m met en avant le dépistage précoce
La prescription d’antibiotiques en ville se stabilise
Le Parlement adopte une loi sur le repérage des troubles du neurodéveloppement
Chirurgie : les protocoles de lutte contre l’antibiorésistance restent mal appliqués, regrette l’Académie