« En 2019, on a dénombré 113 cas confirmés ou probables de chikungunya, 923 cas de dengue et 17 cas d'infection à zika » en France métropolitaine, indique le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de Santé publique France. Ce qui représente une hausse de signalements de ces arboviroses de 44 % en 2019 (contre 23 % en 2017, et 29 % en 2018).
Trois épisodes de transmission autochtone
Pour le BEH ,« l'année 2019 a été marquée par un nombre important de cas importés de dengue et ceci tout au long de l'année ». Si tous les cas de chikungunya étaient importés, parmi les cas de dengue, 1 % d'entre eux était autochtone (9 cas). Et sur les 17 cas de zika, 3 sont autochtones.
Au total, durant l'été 2019, trois épisodes de transmission autochtone ont été identifiés : deux foyers de dengue dans le Rhône et les Alpes-Maritimes ; et 3 cas de zika dans le Var. C'est la première fois qu'en Europe, un tel type de transmission de virus zika a été identifié grâce à une enquête de séroprévalence. Cette enquête a permis de connaître l'étendue de la transmission autochtone. 86 % des personnes enquêtées éligibles ont été prélevées, habitant dans la zone étudiée (dans un rayon de 200 mètres) dans la commune d’Hyères.
Le moustique tigre dans plus de 50 départements
Au premier janvier 2019, Aedes albopictus (moustique tigre) était présent dans 51 départements de la métropole. Il y a deux ans a été découverte l'implantation de ce moustique à Paris et dans une partie du reste de l'Ile de France. Dans les départements où Aedes albopictus est présent, la surveillance humaine a lieu toute l'année grâce à la déclaration obligatoire (DO), avec une surveillance « renforcée » du 1er mai au 30 novembre (signalisation des cas suspects, système de 'rattrapage laboratoire' pour identifier les cas non signalés, etc.).
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