Pour la première fois depuis 2008, la France a décidé jeudi de relever le risque de réintroduction de la grippe aviaire sur le territoire à "modéré" (niveau 4 sur une échelle de 6). Cette décision a été prise par le ministère de l’Agriculture à la suite de la publication de l'avis de l'agence d'évaluation des risques, l'Anses, alors qu’encore aucun cas de volaille contaminée par le nouveau virus H5N8 n’a pas été relevé sur le territoire national. Le niveau 4 implique des mesures de surveillance renforcées de la part des éleveurs notamment.
Ce niveau d'alerte induit un "renforcement des mesures de biosécurité notamment en matière d'alimentation et d'abreuvement des volailles" et une "surveillance accrue par les éleveurs des signes cliniques évocateurs de la maladie". L'objectif est d'"empêcher l'accès de l'alimentation et de l'abreuvement aux oiseaux sauvages" et "d'éviter les contacts directs et indirects avec l'avifaune", détaille le ministère sur son site sachant que ce sont certainement des cygnes migrateurs qui ont introduit le virus sur le continent. Et "dans les zones les plus à risque définies par l'Anses, des mesures spécifiques de protection des élevages seront mises en place" avec une "une interdiction des rassemblements d'oiseaux" ou des "filets de protection" pour prévenir tout contact direct ou indirect avec les oiseaux sauvages, précise-t-il.
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