Le moustique tigre, ou Aedes albopictus, vecteur des maladies telles que la dengue, le chikungunya et le zika, poursuit sa progression en France : il est désormais implanté dans plus de la moitié des départements, dont Paris et sa région, informe le ministère des solidarités et de la santé.
Une actualisation annuelle
Selon un état des lieux établi en 2018, Aedes albopictus est implanté dans 51 départements, contre 42 un an plus tôt, indique le ministère qui chaque année met à jour la carte de son implantation depuis son apparition en France métropolitaine en 2004. Originaire d'Asie, Aedes albopictus s'est d'abord installé dans les Alpes-Maritimes et s'est développé rapidement depuis, rappelle le ministère qui utilise les données des opérateurs publics de démoustication pour suivre son implantation.
En Ile-de-France
La capitale, jusqu'ici épargnée, fait désormais partie des zones où le moustique est implanté et actif, tout comme la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne et l'Essonne. Sur les huit départements d'Ile-de-France, seul le Val-d'Oise est encore vierge de la présence de ce moustique, qui a été « détecté sporadiquement » dans les Yvelines.
Les autres nouvelles terres de conquête du moustique tigre sont la Charente-Maritime, la Côte-d'Or, la Loire, la Nièvre et le Puy-de-Dôme.
22 cas de dengue et 31 cas de chikungunya
La seule présence du moustique n'entraîne pas nécessairement l'apparition des maladies dont il est vecteur. Les premiers cas de contamination autochtones sont apparus en métropole en 2010, avec deux cas de dengue dans les Alpes-Maritimes et deux cas de chikungunya dans le Var. Depuis, les autorités françaises ont comptabilisé au total 22 cas de dengue, et 31 cas de chikungunya.
Un autre moustique vecteur du virus du Nil occidental
Plus récemment, un autre type de moustique, le Culex pipiens, a transmis un autre type de virus, le virus du Nil occidental (ou West Nile Virus). En France, en 2017 et 2018, 29 cas de contamination par ce virus ont été recensés.
Avec l'AFP.
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