« Les maladies chroniques du foie restent extrêmement fréquentes dans le monde comme sur notre territoire. 1 Français sur 5 est porteur d’anomalie touchant cet organe », a indiqué le Pr Patrick Marcellin, hépatologue, fondateur et organisateur du congrès annuel Paris Hepatology Conference, lors de sa 11ème édition (15-16 janvier). Et de rappeler que le cancer du foie correspond à 9 000 cas/an, pour près de 7 000 décès. Le pronostic de ce cancer est lié à son diagnostic qui doit être le plus précoce possible.
A prévoir dans le bilan de routine
Au total, pour cet hépatologue, il est primordial « de sensibiliser le public, les professionnels de santé et les autorités de santé publique pour encourager la mise en place de politiques efficaces afin de diminuer la mortalité liée aux maladies du foie à court et long terme ».
Ce congrès a été aussi - entre autres - l'occasion de faire le point sur l'évolution de la nature des pathologies hépatiques. Ainsi d'ici 10 ans, les spécialistes prévoient une baisse de maladies du foie chroniques liées aux virus, en revanche on s'attend à une augmentation de ces maladies non liées à un virus, avec en particulier une élévation des cas de NASH (stéatopathie non alcoolique).
Pourquoi un dépistage des maladies du #foie ? Pourquoi doser systématiquement les transaminases ? Réponse du Pf Patrick Marcellin organisateur #PHC2018 @PHC_off pic.twitter.com/ogTxDSeyWo
— Le Généraliste (@LeGene_hebdo) 15 janvier 2018
La prescription d’antibiotiques en ville se stabilise
Le Parlement adopte une loi sur le repérage des troubles du neurodéveloppement
Chirurgie : les protocoles de lutte contre l’antibiorésistance restent mal appliqués, regrette l’Académie
L’orchestre symphonique des médecins de France donne un concert « émouvant » en hommage aux victimes du cancer du sein