Aucun cas n'a été enregistré en Angola depuis le 23 juin, et le dernier cas notifié en RDC remonte au 12 juillet. Les épidémies de fièvre jaune en Angola et en République démocratique du Congo (RDC) sont "sous contrôle", a affirmé mardi l'OMS. "Le risque d'une épidémie majeure est terminé", a déclaré aux médias la directrice du département des Maladies épidémiques et pandémiques de l'OMS, Sylvie Briand.
Les premiers cas de fièvre jaune ont été détectés en décembre 2015 en Angola. L'épidémie s'est ensuite propagée en RDC, et quelques cas importés ont également été notifiés en Chine et au Kenya, faisant craindre à l'OMS une épidémie majeure.
Depuis le début de l'année 2016, 884 cas confirmés de fièvre jaune ont été enregistrés en Angola et 121 personnes sont mortes de la maladie selon les derniers chiffres de l'OMS actualisés au 8 septembre. Par ailleurs, 75 cas ont été confirmés en RDC où 16 personnes sont mortes de la maladie. Les craintes des experts étaient restés élevées en raison de la concentration des cas dans les zones urbaines, comme à Luanda (la capitale angolaise) et à Kinshasa (la capitale de la RDC).
Selon l'OMS, de grandes épidémies de fièvre jaune peuvent se produire lorsque des sujets infectés introduisent le virus dans des zones très peuplées avec une forte densité de moustiques où la plupart des gens sont peu ou pas immunisés à cause des insuffisances de la vaccination. Pour éviter ce scénario catastrophe, des campagnes de vaccination massive ont été lancées en juillet en Angola et en RDC. Quelque 7,7 millions de personnes ont donc été vaccinées à Kinshasa en moins de deux semaines. En Angola, pas moins de 15 millions de personnes - plus de 65% de la population - ont été immunisés dans tout le pays.
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