C’est donc parti pour le paquet neutre. Depuis vendredi, les buralistes français peuvent délivrer ces paquets sans logo ni couleur distinctive à leurs clients. Tous comme les cartouches ou les sachets de tabac à rouler, ils sont désormais vert foncé et comportent avertissements sanitaires et photos de malades.
Ces nouveaux emballages vont progressivement remplacer ceux des fabricants de tabac qui, depuis le 20 mai, n’ont plus le droit de produire des paquets traditionnels pour le marché hexagonal. A partir du 20 novembre, les buralistes ne pourront plus être livrés qu’en paquet neutre. Et la coexistence des deux types de paquets, le temps d’écouler les stocks, s’achèvera le 1er janvier prochain, date à laquelle les buralistes n’auront plus le droit de vendre de paquets autres que neutres, quelque soit l’état de leurs stocks.
La France est le premier pays européen à expérimenter ce dispositif en vigueur depuis décembre 2012 en Australie. L’Irlande et la Hongrie devraient toutefois l’adopter dans le courant de l’année tout comme la Grande-Bretagne dont la Haute Cour de justice vient de débouter quatre géants du tabac qui contestaient l’imposition du paquet neutre. En France, la Confédération des buralistes a annoncé, jeudi, avoir déposé un recours au Conseil d’Etat contre le décret et l’arrêt d’application sur la mise en place du paquet neutre, accusés de « dégrader les conditions de travail des buralistes et renforcer le marché parallèle ». Un recours qui intervient après ceux annoncés par des fabricants de cigarettes.
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