C'est officiel : l'aspirine, le Doliprane ou l'Advil ne seront plus en libre service dans les rayons des pharmacies afin de limiter les risques liés à un mauvais usage, conformément au souhait de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) formulé dans un avis émis en octobre.
À l'issue d'une phase contradictoire auprès des laboratoires concernés, décision a en effet été prise de replacer derrière le comptoir des officines, à partir du 15 janvier, les médicaments contenant du paracétamol ainsi que certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Pour y accéder, les patients devront donc obligatoirement les demander au pharmacien.
Déjà le cas dans de nombreuses officines
Cette disposition « renforce le rôle de conseil du pharmacien auprès des patients qui souhaitent en disposer sans ordonnance », selon l'ANSM.
Si jusqu'à présent, ces médicaments pouvaient être vendus en accès direct, dans les faits nombre de pharmaciens avaient déjà choisi de les placer derrière leur comptoir, avant même la décision de l'ANSM.
« Ce sont des médicaments très utilisés, c'est bien que les patients puissent y avoir accès, mais il faut faire le maximum pour qu'ils soient utilisés correctement », estime le Dr Philippe Vella, directeur des médicaments antalgiques à l'ANSM.
Pour rappel, en juillet, l'agence du médicament avait décidé que l'avertissement « surdosage = danger » devrait désormais figurer sur les boîtes de paracétamol.
(Avec AFP)
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