La BPCO est une maladie peu connue. Mais touchant 3,5 millions de personnes, elle est la cause de près de 18 000 morts et de 100 000 hospitalisations chaque année en France. Pis, près de deux malades sur trois ne sont pas diagnostiqués. Les médecins traitants sont encore peu nombreux à pratiquer une mesure du souffle chez leurs patients fumeurs qui ont tendance à banaliser leur toux. Après cet examen, il est possible d'approfondir le diagnostic en réalisant une exploration fonctionnelle respiratoire plus approfondie chez un pneumologue. Souvent sous-estimée par le patient et son entourage, la maladie s'installe à bas bruit. Et concourrent à un diagnostic trop souvent tardif. Selon une enquête menée auprès de patients adhérents de l'association BPCO, la maladie n'a été diagnostiquée que plus deux ans après les premiers symptômes chez la moitié des sondés. Souvent ces patients encore jeunes (35-45 ans) en sont déjà au stade IV, le plus grave. Pis, plus de 9 patients sur 10 rencontrent des difficultés dans leur vie quotidienne. Même prendre une simple douche est redouté par 33 % des malades. 38 % d'entre eux ont des difficultés à rester debout. Sans compter les relations sociales et amicales qui se dégradent pour 23 % des patients. Les patients se battent tout de même contre l'isolement. Même si près d'un tiers d'entre eux considèrent leurs proches indifférents à leur état de santé, plus de 6 patients sur 10 se fait aider par un membre de sa famille. Les patients sont en demande. 45 % d'entre eux (54 % parmi ceux qui vivent seuls) souhaiteraient être d'abord accompagnés par un professionnel de santé, médecin ou infirmier. 19 % d'entre eux aimeraient obtenir un accompagnement social et médical adapté. Mais travailler devient parfois mission impossible. 17 % d'entre eux ont pu obtenir un aménagement de leur temps de travail. 33 % ont dû arrêter totalement de travailler.
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