Des malades atteints du virus de l’hépatite C chronique achètent des médicaments génériques sur des marchés parallèles, avec des risques de contrefaçon. C’est le cri d’alarme des associations de patients et des médecins impliqués dans les ONG qui demandent l’accès au traitement remboursé pour tous ; même si la France est de loin le premier pays au monde à permettre l’accès au traitement. Yann Mazens, directeur de SOS hépatites fédération, dénonce ainsi le rationnement de l’accès aux soins et le traitement trop tardif « choisis par le gouvernement qui n’autorise à traiter avec ces médicaments efficaces qu’à partir d’un certain délabrement du foie (état de la fibrose) ».
Du coup, les malades qui en ont les moyens cherchent par tous les moyens, même sur des marchés parallèles, à se fournir en médicaments génériques. Plusieurs patients, alors qu’ils attendent toujours d’être traités, témoignent de leur fatigue, de leurs douleurs et de la dégradation de leur qualité de vie. Les associations (Aides, MDM, SOS hépatites fédération, la Fédération des addictions, la Comede) demandent aux pouvoirs publics d’utiliser tous les moyens légaux pour importer ou faire produire des médicaments génériques. Sur 344 500 personnes infectées en 2011, 192 700 malades le sont de façon chronique. Et 50 000 malades seraient en attente de traitement.
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