En 2009, quatre études observationnelles avaient suggéré une possible augmentation du risque de cancer chez les diabétiques traités par insuline glargine. À tort si l’on en croit l’ANSM qui vient d’éditer un point d’information sur le sujet plutôt rassurant.
Avec, notamment, les données à 4 ans d’une étude de la CNAMTS qui a suivi plus de 70 000 diabétiques de type 2 traités par insuline sans qu’aucune relation entre insuline glargine et risque de cancer n’ait été mise en évidence. Ces résultats rejoignent ceux d’études épidémiologiques antérieures ne montrant pas d'augmentation du risque de cancer chez les patients sous insuline glargine. Pour l’ANSM (comme pour l’EMA), « le rapport bénéfice/risque de ces médicaments reste donc favorable ».
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