Pour la deuxième année consécutive, les remboursements des médicaments de ville ont chuté de 0,4 % (0,8 en 2012). Une baisse que l’Assurance maladie explique par deux facteurs : les prix des médicaments, qui ont contribué à ralentir les dépenses, mais surtout la politique de substitution renforcée par le dispositif du tiers payant contre générique et la mise en place de la rémunération à la performance des pharmaciens.
1,6 milliard d’économies grâce au générique
Les génériques ont donc fait économiser à la Sécu 1,6 milliard d’euros en 2013. Cependant, les facteurs qui ont tiré les dépenses vers le bas ont été contrebalancés par une hausse des volumes de médicaments prescrits qui s’explique, notamment, par les épisodes de grippe, souligne la directrice déléguée à la gestion et à l’organisation des soins à l’Assurance maladie, Mathilde Lignot-Leloup. Mais aussi par la tendance à prescrire des médicaments plus onéreux (particulièrement pour les traitements du cancer, classe thérapeutique qui a été marquée par l’arrivée sur le marché de plusieurs nouveaux produits). La facture pour la Sécu s’élève donc au total à 22,6 milliards d’euros.
Les 10 molécules les plus prescrites
Comme en 2012, on retrouve en 2013 en tête du palmarès des dix médicaments les plus prescrits le traitement pour la DMLA Lucentis®, qui représente le coût le plus élevé en termes de remboursement (plus de 428 millions d’euros). Viennent ensuite Humira®, Crestor®, Doliprane®, Enbrel®, Seretide®, Lantus®, Truvada®, Inegy® et Glivec®.
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