Alors que les tensions d’approvisionnement se prolongent, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le Collège de la médecine générale (CMG) et les syndicats de pharmaciens (FSPF et USPO) ont formulé des recommandations « afin de modérer l’utilisation de paracétamol et permettre ainsi aux patients qui ont un besoin immédiat de pouvoir en bénéficier ».
Pour les prescripteurs le mot d’ordre est d’éviter de prescrire du paracétamol aux patients qui n’en ont pas un besoin immédiat et, « lorsque la situation le permet », de privilégier une posologie de trois prises par jour toutes les 8 heures (au lieu de quatre toutes les 6 heures).
« Nous rappelons qu’en cas de douleur et/ou fièvre, l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) n’est pas à privilégier, en particulier chez l’enfant, souligne l'ANSM dans un communiqué. Les AINS sont par ailleurs contre-indiqués à partir du début du sixième mois de grossesse. »
En l’absence de prescription, les pharmacies sont invitées à limiter la dispensation à deux boîtes par patient.
Les spécialités Dafalgan et Efferalgan préservées ?
Alors que le problème dure déjà depuis plusieurs mois, « la production a été optimisée pour permettre un approvisionnement continu sur l’ensemble du territoire », rassure l’ANSM.
Le laboratoire UPSA tend aussi à rassurer concernant ses spécialités à base de paracétamol (Dafalgan et Efferalgan). « L’état actuel des stocks permet de garantir la complète disponibilité de ces références auprès des clients pharmaciens, grossistes et hôpitaux, indique le fabricant dans un communiqué, et la surveillance hebdomadaire mise en place par UPSA fait état de plus d’un mois de stocks disponibles en pharmacie en moyenne, pour les marques de paracétamol Dafalgan et Efferalgan ».
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