Les collectifs citoyens et les associations d’aide aux migrants qui demandaient, lors d’une grève mardi, la mise en place de « solutions pérennes » pour l’accueil et la prise en charge des migrants à Paris risquent d’être déçus. Mercredi, la création d’un nouveau centre d’accueil était annoncée par la préfecture, mais ce centre ne comprendra qu’une « centaine de places », loin des besoins des personnes exilées, qui seraient jusqu’à 1 200 à s’entasser au nord-est de la capitale et dans sa proche périphérie dans des « conditions sanitaires indignes et dégradées », selon les ONG.
En réponse à cette annonce, la Mairie de Paris a annoncé, le même jour, l’ouverture d’un centre d’accueil de jour, porte de la Chapelle, en face d’un campement insalubre. Après de violentes rixes qui ont éclaté le week-end dernier entre migrants, la maire de Paris, Anne Hidalgo, espère que ce centre va participer à « pacifier un peu le lieu ». Au sein de ce centre, un pôle dédié à la santé et à l’hygiène sera confié à la gestion de l’Armée du Salut. Des grandes tentes et des bungalows pourraient également être installés à proximité. « Le système mis en place ne marche pas, il faut repenser un autre système et non pas toujours revenir à ces solutions de bricolage totalement indignes », a alerté Anne Hidalgo, lors d’une visite hier à la porte de la Chapelle. Elle a par ailleurs déploré l’absence d’un « interlocuteur qui accepte de regarder la situation en face » du côté de l'État.
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