Plusieurs coureurs du Tour de France, dont le Britannique Tom Pidcock et l'Espagnol Juan Ayuso, ont abandonné la compétition après un test positif au Covid. Un autre, le Gallois Geraint Thomas, continue la course malgré des « symptômes légers ». En réaction à ces cas, le Tour de France a renforcé le 14 juillet les mesures de protection pour « limiter les risques sanitaires ».
Le port du masque est désormais obligatoire pour toutes les personnes (organisateurs, invités, journalistes…) « en contact avec les coureurs et les membres des équipes cyclistes » avant et après les étapes, ont indiqué les organisateurs d'Amaury Sport Organisation (ASO). Plusieurs coureurs avaient anticipé l’obligation. Remco Evenepoel, coureur belge et troisième au classement général, a expliqué le 13 juillet s’équiper d’un masque parce qu’en face de lui les journalistes ne le portaient pas.
Une circulation en baisse, mais toujours active
La recrudescence des cas sur le Tour est la traduction d’une « circulation toujours active de Sars-CoV-2 » dans l’Hexagone. Selon le dernier bulletin de surveillance du Covid (10 juillet) de Santé publique France (SPF), une tendance à la baisse des indicateurs virologiques et de la détection du Sars-CoV-2 dans les eaux usées s’amorce, mais les indicateurs syndromiques restent stables en ville et à l’hôpital.
En semaine 27 (du 1er au 7 juillet), SOS Médecins signalait 2 359 actes pour suspicion de Covid (soit 3 % des actes, contre 3,2 % en S26). À l’hôpital, 1 929 passages aux urgences pour suspicion de Covid ont été rapportés (soit 0,6 %, stable rapport à S26). Ces passages ont entraîné 715 hospitalisations (soit 1,1 % de l’ensemble des hospitalisations, contre 1,3 % en S26).
Le variant JN.1 et ses sous-lignages dominent toujours
La vague actuelle est dominée, en France comme à l’international, par le variant JN.1 et ses sous-lignages (KP.2 et KP.3, notamment). « À ce jour, aucun signal préoccupant en termes de santé publique n’a été associé » à JN.1, indique SPF dans sa dernière analyse de risque sur les variants émergents du Sars-CoV-2. « Le sous-lignage KP.2 de JN.1 semble avoir un gain d’échappement à l’immunité mais une diminution de son infectiosité, pouvant ainsi potentiellement limiter sa diffusion et sa gravité (données in vitro à confirmer par des études en vie réelle) », est-il précisé dans le document.
En Europe comme aux États-Unis, les autorités de santé recommandent une adaptation des vaccins à JN.1 pour les campagnes de vaccination 2024-2025. Pour l’heure, en France, la campagne de vaccination dite « de printemps » (80 ans et plus, immunodéprimés) s’est achevée le 16 juin 2024. Santé publique France rappelle que « certaines personnes adultes (personnes immunodéprimées, patients de 65 ans et plus présentant des facteurs de risque) peuvent par ailleurs bénéficier d'un traitement du Covid-19, en particulier si elles présentent un risque accru de développer une forme grave de la maladie ».
La prescription d’antibiotiques en ville se stabilise
Le Parlement adopte une loi sur le repérage des troubles du neurodéveloppement
Chirurgie : les protocoles de lutte contre l’antibiorésistance restent mal appliqués, regrette l’Académie
L’orchestre symphonique des médecins de France donne un concert « émouvant » en hommage aux victimes du cancer du sein