À quelques jours de la journée mondiale de sensibilisation autour des maladies induites par le papillomavirus humain (HPV), le président de la République a fait plusieurs annonces, mardi 28 février, dans le cadre d’un déplacement consacré au sujet.
Il a notamment annoncé la mise en place d'une campagne de vaccination gratuite « généralisée » dans les collèges pour les élèves de 5e. Il a aussi redit l’importance du rôle des pharmaciens et sages-femmes dans la stratégie vaccinale et indiqué que « la prescription et la vaccination pourront être réalisées par ces professionnels de santé dès septembre 2023 ». Une évolution qui va dans le sens des recommandations de la HAS de juillet 2022.
Mais pour l’Union de syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ce n’est pas encore assez rapide. Dans un communiqué, l’USPO enjoint le gouvernement à publier « sans tarder » les textes réglementaires « autorisant les pharmaciens à prescrire et à vacciner contre le HPV », souhaitant que ces derniers paraissent avant l’été.
L’USPO réclame également l’autorisation de prescrire et administrer « tous les vaccins vivants et non vivants, en cohérence avec les recommandations de la HAS ».
« Les pharmaciens d’officine ont témoigné de leur efficacité et de leur professionnalisme pour vacciner la population contre la grippe et le Covid. Ces professionnels de santé sont compétents, disponibles et ont la confiance des patients. Ne perdons plus de temps pour renforcer la couverture vaccinale de la population ! », conclut l’Union syndicale.
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