L'enquête 2017 de l'Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) vient de conclure à une baisse des usages du tabac, de l'alcool et du cannabis chez les jeunes de 17 ans.
C'est la 9e enquête ESCAPAD (Enquête sur la santé et les consommations lors de l'appel de préparation à la Défense) effectuée sur notre territoire. La dernière datait de 2014. Comme les fois précédentes, elle a été menée dans le cadre de la Journée Défense et citoyenneté, en mars dernier auprès de 46 054 jeunes filles et garçons. L'OFDT souligne que les derniers résultats obtenus sur la consommation de ces produits sont parmi les plus bas enregistrés depuis les années 2 000. Les baisses les plus importantes concernent le tabac.
En détail ...
Concernant le tabac, aujourd'hui, 59 % des jeunes de 17 ans disent avoir essayé le tabac au cours de leur vie, contre 68,4 % en 2014. L'usage quotidien a reculé de 7 points par rapport à 2014. Des « enquêtes récentes chez les collégiens puis chez les lycéens avaient déjà témoigné d'un relatif éloignement du tabac et d'un recul de l'entrée dans les consommations pour cette génération qui a grandi dans un contexte d'interdiction renforcée », précise l'OFDT.
Les boissons alcoolisées sont encore beaucoup consommées chez les jeunes, même si là encore on note un recul. En 2017, près de 9 jeunes sur 10 déclarent en avoir déjà bu au moins une fois (85,7 % des jeunes ; contre 89,3 % en 2014 ; et 92,6 % en 2008). « Aujourd'hui, 2/3 des jeunes en ont bu au cours du mois écoulé. »
Après une importante hausse de l'usage de cannabis en 2014, on note trois ans plus tard une légère décrue. « L'usage au cours du mois est en diminution de 4 points passant de 25,5 % à 21 %. » Et la consommation régulière de cannabis est passée de 9,2 % en 2014 à 7,2 % aujourd'hui.
Vers un plan Maladies rénales ? Le think tank UC2m met en avant le dépistage précoce
La prescription d’antibiotiques en ville se stabilise
Le Parlement adopte une loi sur le repérage des troubles du neurodéveloppement
Chirurgie : les protocoles de lutte contre l’antibiorésistance restent mal appliqués, regrette l’Académie