Les cafés, restaurants, stations-service et magasins qui vendent de l'alcool devront désormais exiger la preuve que leur client est majeur, aux termes de nouvelles dispositions issues de la loi de santé et visant à protéger les jeunes et qui seront affichées dans les débits de boissons. Dans un communiqué, la Direction générale de la santé (DGS) souligne que ces nouvelles dispositions ont été introduites pour répondre "à l'augmentation inquiétante des alcoolisations massives chez les 15-25 ans".
Même si les jeunes Français n'égalent pas les pratiques d'alcoolisation massive rapide ("binge drinking") courantes dans certains pays d'Europe du Nord et de l'Est, 16 % des filles de 15 ans et 17 % des garçons du même âge déclarent avoir été ivres au moins deux fois dans leur vie, selon un récent rapport de l'OCDE. La moyenne européenne se situe à 24 % pour les filles et 27 % pour les garçons.
La nouvelle obligation du vendeur figurera expressément sur les nouvelles affiches relatives à l'interdiction de vente d'alcool aux mineurs qui devront être apposées sur tous les débits de boissons à consommer sur place ou à emporter ainsi qu'aux stations-service. Des bandeaux ont par ailleurs été créés spécialement pour les sites internet de vente en ligne qui ne disposaient pas, auparavant, de format adapté. Trois modèles d'affiches - destinés respectivement aux débits de boissons à consommer sur place, à ceux faisant de la vente à emporter et aux points de vente de carburant - ont été publiés au Journal officiel en octobre dernier. L'une d'entre elles précise qu'il est interdit aux cafetiers "de proposer des alcools à prix réduits pendant une période restreinte (happy hours) sans proposer également sur la même période des boissons sans alcool à prix réduit".
Vers un plan Maladies rénales ? Le think tank UC2m met en avant le dépistage précoce
La prescription d’antibiotiques en ville se stabilise
Le Parlement adopte une loi sur le repérage des troubles du neurodéveloppement
Chirurgie : les protocoles de lutte contre l’antibiorésistance restent mal appliqués, regrette l’Académie