« SOYEZ au cur des grands enjeux de la santé ». C’est avec ce slogan que le ministère de la Santé et celui du Travail ont lancé lundi par petite annonce, dans les pages « Réussir » du « Figaro », la campagne de recrutement des directeurs des futures 26 agences régionales de santé. « Futures » parce que ces ARS, bien qu’on en parle depuis plus de dix ans, n’existent pas encore : c’est la prochaine loi Hôpital, patients, santé et territoire (HPST) qui va les créer en regroupant les agences régionales de l’hospitalisation (ARH), les unions régionales des caisses d’assurance-maladie (URCAM), les missions régionales de santé (MRS), les pôles santé des caisses régionales d’assurance-maladie (CRAM) les groupements régionaux de santé publique (GRSP) et les départements sanitaires et médico-sociaux des DRASS et des DDASS. Très logiquement, l’offre d’emploi du gouvernement précise d’ailleurs que les nominations des pilotes des ARS « interviendront au printemps », une fois votée la loi Bachelot.
La sélection des candidatures a été confiée au cabinet Éric Salmon & Partners. Le profil des postes à pourvoir est ainsi défini : une « formation supérieure avec un parcours, d’au moins quinze ans, de manager de haut niveau, notamment dans le secteur de la santé, public ou privé » est requise. À en croire la petite annonce, les directeurs d’ARS devront être à la fois « stratèges pour la définition des priorités régionales dans le champ de la santé et du médico-social », « pilotes de la mise en uvre des politiques de santé et régulateurs des dépenses sanitaires et médico-sociales » à l’échelle régionale, « créateurs de liens et négociateurs, capables d’évoluer dans un milieu complexe avec des interlocuteurs variés (élus, partenaires sociaux, acteur du secteur sanitaire et médico-social, etc.) », « managers d’équipes » réunissant 300 à 1 000 personnes, « pilotes et organisateurs du changement ». Il faut faire acte de candidature avant le vendredi 30 janvier.
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