Près d’un être humain sur 7 souffre de sous-alimentation a indiqué José Graziano da Silva, le directeur général de l’organisation onusienne pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ce constat, établi en amont du sommet sur le développement durable qui se tiendra du 20 au 22 Juin à Rio de Janeiro (Brésil), devrait orienter le cours des discussions. Le développement ne pourra être durable que si la faim et la malnutrition sont éradiquées, a indiqué la FAO. « Le Sommet de Rio nous offre une occasion unique d’examiner la convergence entre les programmes de sécurité alimentaire et de durabilité pour garantir la réalisation de ces objectifs » a estimé M. da Silva, qui veut faire de la quête de la sécurité alimentaire « le fil conducteur » du Sommet Rio+20 (en référence à la conférence internationale de rio sur l’environnement et le développement de 1992). « Il est capital d’améliorer les systèmes agricoles et alimentaires si l’on veut créer un monde plus sain, tant pour les individus que pour les écosystèmes », peut-on lire dans le rapport intitulé « Vers l’avenir que nous voulons ».
La FAO préconise des systèmes de consommation et de production alimentaires qui aboutissent à « plus avec moins » : « Nous devons passer à des régimes alimentaires nutritifs ayant une empreinte écologique mineure, et réduire les pertes et gaspillages d’aliments tout au long de la filière alimentaire ».
Concrètement, la production doit éviter l’appauvrissement des sols, eaux et nutriments, les émissions de gaz à effet de serre, la pollution et la dégradation des écosystèmes naturels. Quant à la consommation, l’enjeu est de réduire les pertes et gaspillages alimentaires, qui s’élèvent à 1,3 Milliard de tonnes par an à l’échelle mondiale, soit plus de 10 % des apports caloriques mondiaux. Autant d’urgences pour un monde qui devrait compter en 2050, 9 Milliards d’habitants ... parmi lesquels 300 millions pourraient souffrir de faim chronique.
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