La ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, a lancé la semaine dernière les travaux des groupes de réflexion sur la prise en charge de la dépendance des personnes âgées. Le chantier de la réforme de la dépendance, dont les premières mesures doivent être prises à l’automne 2011, est donc officiellement ouvert.
C’est l’« atelier » baptisé « Société et vieillissement » qui a été installé le premier – trois autres suivront. Son objectif, rappelle le ministère, est « d’analyser la perception par la société de la dépendance, ses modes de prise en charge actuels et le regard porté sur le vieillissement ». Il est animé par l’inspectrice générale des affaires sociales (IGAS) Annick Morrel. Les autres groupes s’intéresseront aux questions de financement, aux enjeux à plus long terme de la dépendance et à l’accueil et l’accompagnement des personnes âgées.
Dans les colonnes du « Figaro » (édition du 2 février), Roselyne Bachelot, dressant le bilan de ses consultations sur le sujet avec les dirigeants politiques, syndicaux et associatifs, a assuré que personne n’a de modèle « clés en main » pour la réforme de la dépendance. « C’est ce que je retiens de cette première étape, explique-t-elle : la non-maturation du débat, aussi bien dans l’opinion publique que parmi les leaders. »
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