Si le texte de la loi de santé reste en l’état, le syndicat national des gynécologues obstétriciens de France mettra à exécution sa menace de grève à partir du 5 janvier prochain et pour une durée indéterminée. Le Syngof vient de rappeler sa position dans un communiqué, précisant qu’il n’avait pas accepté l’accord de la FHP intervenu le 30 décembre dernier et également dénoncé par LE BLOC.
La fédération hospitalière privée avait en effet levé son préavis de grève prévue le 5 janvier, après avoir obtenu satisfaction sur plusieurs points de la loi de santé.
Une règle immuable
« La FHP a négocié dans notre dos et a refusé que des dispositions concernant les tarifs des médecins soient exclues des contrats que les cliniques pourront passer avec la bureaucratie sanitaire » écrit le Syngof. Or, pour le syndicat, « la règle doit rester immuable : les médecins ne s’occupent pas des tarifs des cliniques. Les cliniques n’ont pas à s’occuper des tarifs des médecins qui relèvent de la convention médicale ».
Le Syngof dénonce par ailleurs le gaspillage de l’administration hospitalière publique qui, selon lui, « rend ses actes faits par ses médecins 30% plus chers à la sécurité sociale que ceux réalisés en cliniques privées ».
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