Les praticiens sont contre les substitutions automatiques de biomédicaments, pour l’utilisation de noms de marque afin d’« éviter les substitutions potentielles à la pharmacie » et surtout en quête « d’études cliniques solides » de non-infériorité des biosimilaires par rapport aux biothérapies princeps. Telles sont les grandes lignes d’une enquête menée en mai 2014 par la société INSTAR auprès de 20 médecins (rhumatologues & gastroentérologues) et 11 pharmaciens hospitaliers. Dans cette étude, les médecins interrogés se rejoignent sur la réticence des patients à changer de traitement biologique, en particulier, lorsqu’il s’agit de pathologies chroniques. Si ces spécialistes conviennent que le prix des biothérapies est élevé, ce coût a aussi peu d’impact sur leurs prescriptions, indiquent-ils. Pour les pharmaciens, la principale préoccupation face aux biosimilaires concerne leur profil de tolérance. Ils demandent également « plus de résultats d’études issus de phase III ou d’étude en vie réelle, afin de renforcer la crédibilité et encourager le switch vers les biosimilaires ».
Les médecins attendent « du solide » pour « switcher »
Publié le 25/01/2016
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9465
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