Trois Français sur quatre (75 %) préfèrent être pris en charge chez eux, en cas de pathologie ne nécessitant pas de soins complexes, plutôt que dans un établissement de santé, hôpital ou clinique, indique un sondage* de la Fédération des prestataires de santé à domicile (FPSAD).
Interrogés sur leurs attentes en matière d'accompagnement à domicile (en cas de pathologie), 53 % des Français précisent qu'ils aimeraient en priorité être aidés dans leurs démarches administratives relatives au traitement (prise de rendez-vous médicaux, coordination avec les autres professionnels de santé, explications sur les modalités de prise en charge, sur les financements complémentaires). Ils sont presque autant (49 %) à souhaiter des visites régulières et un petit tiers (32 %) à vouloir être informés/formés de manière pédagogique autour des traitements/dispositifs médicaux utilisés chez eux.
Des prestataires qui inspirent confiance
Sans détour, 86 % d'entre eux estiment que le contact humain et la relation de proximité avec le professionnel de santé est importante, au regard du développement des nouvelles technologies et de la téléconsultation.
Neuf sur dix font confiance aux acteurs de la prestation de santé à domicile pour un suivi et une prise en charge à la maison. En revanche, ils ne sont que 11 % à avoir déjà été pris en charge de cette façon. Le prestataire de santé à domicile (PSAD) leur avait été conseillé par un praticien hospitalier (39 %), leur généraliste (22 %), leur entourage (13 %) ou leur pharmacien (7 %). 24 % des patients se sont débrouillés tout seuls.
Les PSAD accompagnent le patient à domicile dans l'utilisation et le suivi de son traitement, associé à la fourniture d'un dispositif médical (pompe à insuline, appareils d'aide à la respiration, fauteuils roulants, lits médicalisés, etc.). Les interventions à domicile effectuées par des médecins ou infirmiers libéraux, par une équipe en charge de mettre en œuvre une hospitalisation à domicile ou par des aide-ménagères, ne sont pas considérées comme des PSAD.
*Réalisée par l'IFOP auprès d’un échantillon de 1011 personnes
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