Le procédé est né au milieu des années 1980 - pour le meilleur et pour le pire. Longtemps cantonnée à un usage industriel spécialisé, l’impression 3D a servi à tester le design de pièces et d’outils avant de les produire en série. L’impression couche après couche apparaît dans les années 1990, facilitant la création de pièces complexes. 1999, première application médicale : une prothèse est implantée sur un être humain. La matière agglomérée, inerte, est recouverte de cellules du patient pour limiter le risque de rejet.
2002, nouvelle étape clé : des chercheurs recréent un rein capable de filtrer l’urine, et le testent sur l’animal. 2009, l’imprimante 3D se démocratise : le grand public peut l’acheter et reproduire à loisir les objets du quotidien. 2010, premier vaisseau sanguin imprimé. 2011, création d’un drone, d’une voiture. 2012, pose de la première prothèse imprimée sur mesure (une mandibule) sur une dame de 83 ans.
En 2013, la technologie accouche d’une... arme à feu fonctionnelle. Les plans ont été téléchargés 100 000 fois avant d’être interdits par le gouvernement américain.
Qualifiée parfois de révolution encore plus importante qu’Internet, l’imprimante 3D personnelle coûte quelques centaines d’euros. Le principal matériau utilisé est le plastique que l’on retrouve dans les briques de Lego. Un autre consommable courant, d’origine végétale, est hydrosoluble : les objets ratés disparaissent une fois plongés dans l’eau. La résine, la cire et la céramique sont également utilisées en usage domestique.
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