L’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsant (APESAC) a déposé le 21 septembre une plainte avec constitution de partie civile afin d'obtenir l'ouverture d'une information judiciaire et la désignation d'un juge dans l'affaire sur la Dépakine. « Malgré des plaintes individuelles de plusieurs familles, déposées il y a seize mois pour certaines, à ce jour, aucune date n’a été communiquée concernant une quelconque information judiciaire », a indiqué l'association dans un communiqué. « Il est urgent qu’une enquête indépendante soit diligentée pour comprendre comment, pendant près de 50 ans, la Dépakine et ses dérivés ont continué d'être majoritairement prescrits chez des femmes enceintes ».
Selon l'APESAC, environ 50 000 enfants ont été touchés soit par le handicap soit par le décès de l'enfant. « L’ampleur et la gravité de ce scandale sanitaire imposent qu’une information judiciaire indépendante soit ouverte dans les meilleurs délais afin de faire toute la lumière sur l’ensemble de ces faits et de permettre aux victimes de comprendre comment il a été possible d’arriver à une telle situation dramatique », souligne l'association.
Fin août, le ministère de la Santé a reconnu que plus de 14 000 femmes enceintes avaient été « exposées » entre 2007 et 2014 et annoncé la mise en place d'un dispositif d'indemnisation. Marisol Touraine a promis, début septembre, d'indemniser les victimes « sans chipoter ».
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