La ministre de la Santé Marisol Touraine a inauguré ce 27 février un nouveau laboratoire de biosécurité de niveau 3, relevant de l'Institut Pasteur de Guyane, spécialisé sur les maladies vectorielles et émergentes. Ce laboratoire, qui servira à la recherche sur les fièvres hémorragiques en Guyane et en Amazonie, est un « bijou technologique », selon le directeur de l'Institut Pasteur, Mirdada Kazanji.
« Le laboratoire permet de manipuler des agents comme la dengue, le chikungunya. Un poste de sécurité permet aussi de manipuler des prélèvements suspects d'Ebola », a expliqué Dominique Rousset, responsable du centre national de référence (CNR) pour les arbovirus pour les départements français d'outre-mer.
Le laboratoire est un local ultra-sécurisé dans lequel des scientifiques en combinaison analysent des agents pathogènes de classe 3, des micro-organismes pouvant provoquer tuberculose, dengue, fièvres hémorragiques. Co-financé par l'Institut Pasteur et les fonds européens de développement régional, il renforce le plateau technique de l'équipe de virologie de Cayenne. L'Institut héberge trois centres nationaux de référence (CNR) pour les arbovirus, les virus Influenzae et les Hantavirus.
« Ce laboratoire présente une offre certaine pour la France et pour les autres pays du monde. Votre institut s'enrichit de nouveaux équipements qui ne sont pas courants », a souligné la ministre de la Santé.
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