L'État malgache a confirmé le ralentissement de l'épidémie de peste, a annoncé le 1er novembre le ministère de la Santé, en évoquant une baisse du nombre de morts et de malades.
« Il y a une amélioration dans la lutte contre la propagation de la maladie de la peste, ce qui veut dire qu'il y a de moins en moins de malades dans les hôpitaux », a indiqué à la radio nationale le Dr Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la Santé.
« Il n'y a presque plus de décès dus à la peste aussi bien dans les hôpitaux que dans les quartiers ces derniers jours », a-t-il ajouté, tout en invitant les Malgaches « à continuer les assainissements et à rejoindre les hôpitaux pour ceux qui ne se sentent pas très bien ». Selon le Dr Rakotoarivony, il y a eu 1 044 guérisons dans tout Madagascar, depuis août, date du début de l'épidémie. Et 128 décès, dont un Français et un Néerlandais.
Deux tiers des malades recensés à Madagascar ont été infectés par la peste pulmonaire, l'une des trois formes de peste, avec la peste bubonique et septicémique.
Des barrages sanitaires sont maintenus sur les axes reliant la capitale Antananarivo aux provinces, des contrôles thermiques via un thermomètre à infrarouge sont appliqués à tous les voyageurs de transports en commun, à l'entrée des écoles et des banques de la capitale. Mais les élèves des établissements privés ont repris les cours ce 31 octobre, malgré la proposition du ministère de l'Éducation de reporter la date de la rentrée scolaire au 6 novembre.
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