L’édition 2022 du classement de Shanghai vient conforter la place de la France dans les meilleurs établissements d’enseignement supérieur au monde. Établi chaque année depuis 2003 par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy, le classement place l’Université Paris-Saclay à la 13e place des meilleures facs du monde, devant dix universités américaines et deux anglaises. Comme l’année dernière, Harvard, Stanford et Cambridge forment le trio de tête mondial.
Premiers en maths
La fac de l’Essonne - qui fut dirigée par l’actuelle ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Sylvie Retailleau - conserve ainsi la même place qu’en 2021 et reste première mondiale en mathématiques. « Avec la présence de 85 établissements français classés, dans 47 palmarès disciplinaires sur les 54 que compte le classement, ce résultat illustre la capacité des institutions françaises à se différencier via les spécialisations scientifiques », se félicite le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche le 19 juillet.
Le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields - considéré comme le Nobel des mathématiques - parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans les revues Science et Nature. Il table surtout sur la quantité de recherches produites par chaque université.
La bonne place de la recherche clinique
En recherche clinique médicale, la première fac française, Paris-Saclay une nouvelle fois, figure à la 20e place du palmarès mondial, derrière Harvard ou la Johns Hopkins University. Au niveau hexagonal, elle devance ainsi Sorbonne Université (ex-Paris VI) en termes de recherche clinique. La fac parisienne arrive ainsi à la deuxième place des meilleurs établissements médicaux, suivi de l’Université de Grenoble Alpes, et de l’Université de Paris (ex-Paris V), en troisième et quatrième places. Viennent ensuite les universités d’Aix-Marseille, de Montpellier et de Bordeaux.
Les facs françaises restent cependant moins bien classées en termes de recherches en santé publique, loin derrière les Anglais, les Suédois et les Canadiens.
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