LA MAJORITÉ fut courte, mais suffisante : la Chambre des représentants des États-Unis a adopté le projet de réforme santé de Barack Obama le week-end dernier. Les élus ont entériné un texte de 2 000 pages, qui a toute chance d’être modifié par la suite : le Sénat doit se prononcer à son tour, puis les deux chambres devront se mettre d’accord sur une version définitive.
À ce stade, le projet de loi donne des armes au gouvernement fédéral pour faire pression sur les assureurs privés, afin que ceux-ci acceptent de couvrir en masse les Américains. Actuellement, 46 millions d’Américains pauvres – mais pas assez pour bénéficier du programme Medicaid – n’ont pas de couverture santé. La fameuse option publique, qui a fait couler beaucoup d’encre, a finalement été retenue par la Chambre des représentants. Elle permettra aux Américains de choisir entre une compagnie d’assurance privée et un nouveau système d’assurance-maladie géré par le gouvernement. Une révolution aux États-Unis, qui, en bousculant les libertés individuelles, fait bondir le camp républicain. Également polémique, l’amendement qui vise à renforcer l’interdiction de l’utilisation des fonds publics pour les IVG a été adopté. Le vote du Sénat, attendu d’ici à la fin de l’année, est incertain : les démocrates y sont majoritaires, mais divisés.
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