État, Sécurité sociale

Baroin adresse ses bons vœux de maîtrise

Publié le 19/01/2011
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Crédit photo : AFP

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PRÉSENTANT ses vœux à la presse, le ministre du Budget François Baroin, a placé l’année 2011 sous le signe du « redressement des comptes publics » à tous les étages (après un déficit public de 7,7 % du PIB en 2010, le gouvernement veut le limiter à 6 % en  011, puis 4,6 % en 2012 et enfin 3 % en 2013).

La Sécurité sociale, qui a accusé un déficit de 23,1 milliards en 2010, sous l’effet principalement d’une perte significative de recettes liée à la crise, n’échappera pas à la règle. Côté dépenses, François Baroin s’est félicité du strict respect de l’Objectif national de dépenses d’assurance-maladie (ONDAM), limité à 3 % en 2010. « C’est la première fois depuis 1997 que nous tenons l’ONDAM ». L’impératif vaut pour les deux exercices à venir. « Le taux a été fixé à 2,9 % cette année, on ne dépassera pas. Et pour 2012, nous devrons faire encore des économies pour atteindre l’objectif de 2,8 % », a-t-il martelé soulignant que toutes les administrations publiques étaient soumis au régime de rigueur. « Nous devons tourner le dos à la culture de la dépense publique », a-t-il résumé,citant les efforts entrepris dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP dont la deuxième phase est engagée pour la période 2011-2013), la poursuite de la règle du non-remplacement de un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (d’ici à 2013, 100 000 emplois ne seront pas remplacés au sein des administrations et des opérateurs), le gel des dépenses publiques en valeur ou encore le coup de rabot sur les niches fiscales et sociales.

« À terme, a-t-il précisé, il faudra enraciner la discipline budgétaire et le principe de la maîtrise des finances publiques dans la Constitution ». Plusieurs pistes sont sur la table. L’une d’entre elles consisterait à soumettre à l’approbation du Parlement un cadrage financier pluriannuel avec une date de retour à l’équilibre des comptes (sous peine de sanction par le Conseil constitutionnel).

Se portant garant de la « sauvegarde du modèle social français », le porte-parole du gouvernement a insisté sur le volontarisme du gouvernement : l’ « acquis » de la réforme des retraites et dès cette année le chantier de la dépendance « enjeu majeur de solidarité ».

 C. D.

Source : Le Quotidien du Médecin: 8888