LE MINISTÈRE de Valérie Pécresse anime depuis lundi, en étroite collaboration avec le mouvement associatif, une campagne d’affichage visant à lutter contre l’homophobie dans l’enseignement supérieur. Soixante-mille affiches sont diffusées dans l’ensemble des établissements universitaires et autres lieux d’accueil. L’une d’entre elles montre un jeune homme aux cheveux longs, avec ces quelques mots : « Voici un garçon qui aime les garçons. Mais ce garçon qui aime les garçons n’aime pas les garçons qui n’aiment pas les garçons qui aiment les garçons. Cette phrase est compliquée, mais moins que sa vie d’étudiant homosexuel. » Le même visuel est adapté pour les lesbiennes, les deux portant le slogan : « L’homophobie mène à l’exclusion et au rejet. »
L’opération fera l’objet d’une relance à la rentrée 2009-2010. Dans le même temps, cinq courts métrages, issus du concours« Jeune et homo sous le regard des autres », lancé à l’automne dernier, seront diffusés à partir du 26 juin sur les chaînes du groupe Canal +. Il s’agit « à la fois de faire évoluer les représentations sociales sur l’homosexualité, de favoriser le dialogue mais aussi de susciter une réflexion sur les conséquences graves que peut avoir l’homophobie », explique l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé. « La seule différence entre l’homosexualité et l’hétérosexualité c’est l’homophobie », soulignent les autorités sanitaires.
Vers un plan Maladies rénales ? Le think tank UC2m met en avant le dépistage précoce
La prescription d’antibiotiques en ville se stabilise
Le Parlement adopte une loi sur le repérage des troubles du neurodéveloppement
Chirurgie : les protocoles de lutte contre l’antibiorésistance restent mal appliqués, regrette l’Académie