Le ministre roumain de la Santé, Vasile Cepoi, soupçonné de corruption, a démissionné lundi, une décision qui risque de retarder une vaste réforme du secteur de la santé encouragée par le FMI.
La semaine dernière, l’Agence nationale anticorruption (ANI) avait indiqué que M. Cepoi était soupçonné de « conflit d’intérêt, d’atteinte aux intérêts financiers de la Communauté européenne et de corruption » pour avoir attribué, dans ses précédentes fonctions de directeur de la Santé publique du département de Iasi (nord-est) un contrat financé par l’UE à des sociétés employant des proches dont sa femme. Afin de restaurer la confiance dans son gouvernement, le Premier ministre social-démocrate Victor Ponta s’était engagé devant la Commission européenne, à éviter que des ministres ne restent en fonction s’ils étaient impliqués dans des affaires de corruption. Démissionnaire, M. Cepoi reste toutefois dans l’équipe gouvernementale comme conseiller d’État pour les problèmes de santé, a précisé le ministère dans un communiqué. Le secrétaire d’État à la santé, Raed Arafat, assure temporairement les fonctions de ministre en attendant la nomination du successeur de M. Cepoi. La Roumanie tente depuis des années de réformer en profondeur son système de santé qui est dans un état déplorable. Cette réforme importante, voulue également par le Fonds monétaire international (FMI) a été repoussée à plusieurs reprises. Un nouveau projet de loi est en préparation mais n’a pas encore été adopté.
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