Dans son état des lieux, l’Institut de veille sanitaire (InVS) pointe « de nombreuses difficultés de prise en charge et de gestion » de la maladie. En matière de diagnostic, la caractérisation clinique d’une gale au stade précoce demeure souvent délicate « en raison de la faible spécificité des symptômes présentés et/ou de la méconnaissance du diagnostic ». En outre, il n’est pas rare que la gale soit « évoquée par excès » en particulier lors de situation d’urgence au sein de collectivités à risque.
De nombreuses DDASS ont relevé les problèmes d’accès aux traitements pour les familles en difficultés financières. Si l’ivermectine est partiellement remboursée, les scabicides à usage local, ne le sont pas tout comme les traitements environnementaux. En matière de coordination de la prise en charge, l’InVS relève une certaine « dilution des rôles et responsabilités respectifs ». La répartition des rôles entre acteurs locaux semble varier selon les départements. Plus préoccupant : « Cette répartition est souvent méconnue des intervenants, ce qui provoque une lenteur d’action, une absence de coordination, un renvoi d’une structure à l’autre et parfois une absence de réponse. »
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