Pour les malades, il existe des solutions. Dans la région parisienne, par exemple, les obèses n’ont plus besoin d’aller à l’École vétérinaire de Maisons-Alfort pour passer une IRM, grâce aux appareils à champ ouvert installés dans des établissements de l’AP-HP. De nombreux appareils et équipements médicaux restent à adapter pour la grande obésité, mais le problème, que le Pr Arnaud Basdevant qualifiait en 2007 de « majeur », est identifié et pris en considération.
Il n’en est pas de même pour les défunts. La fille d’une femme décédée d’un arrêt cardiaque à l’âge de 43 ans s’indigne de n’avoir pas trouvé dans sa région de crématorium acceptant d’incinérer sa mère, qui pesait entre 120 et 140 kg. « On m’a dit que ce n’était pas possible car il manquait quelques centimètres pour que cela passe », a expliqué Marie-Pierre Pelabarrère à l’AFP. Et l’entreprise de pompes funèbres d’expliquer que ce n’était possible ni à Mérignac, où résidait la défunte, ni dans le reste du département, pas plus que dans le Lot-et-Garonne ou en Dordogne. « Ma mère a toujours dit qu’elle ne voulait pas être enterrée et on est obligé de l’inhumer alors que c’était sa terreur », a souligné Mme Pelabarrère, qui veut porter plainte contre les sociétés qui gèrent les crématoriums concernés.
Une solution a finalement été trouvée à Toulouse, où il y a un crématorium aux portes plus larges. C’est à 250 km et certains membres de la famille ne pourront pas faire le déplacement. « Toute sa vie, elle a été discriminée et même morte, cela continue », a déploré la fille de la défunte.
En mars, signale encore l’AFP, la crémation d’une personne en surpoids avait été surfacturée à la dernière minute, lors de la cérémonie funéraire, à Montussan, en Gironde également, au motif que le mort pesait plus que prévu.
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