FAMILI
Février
« LA PÉRIDURALE ? Tout le monde connaît. Mais savez-vous que d’autres méthodes peuvent l’accompagner et même la remplacer », explique « Famili ». Aujourd’hui, 80 % des futures mères bénéficient des progrès de l’anesthésie qui ont mis fin « à des siècles de souffrance », souligne la revue. Certaines recherchent d’autres méthodes plus naturelles. « C’est dans l’air du temps », explique le magazine. Acupuncture, homéopathie et méthode Bonaplace, figurent parmi les solutions proposées. La dernière citée est une technique de préparation à la naissance, née au Québec, qui « repose sur la compréhension du rôle de la douleur et de ses mécanismes de transmission dans le corps ». Des études « sur 28 couples ont montré que chez ceux qui avaient mis en pratique la méthode, le ressenti de la douleur par la future mère était réduit de 45 % par rapport à une technique classique », assure la revue. Les bienfaits de l’acupuncture pendant la grossesse sont mieux connus. Pendant l’accouchement, la stimulation de points spécifiques peut « faciliter la descente du bébé dans le bassin, favoriser le relâchement du périnée au moment du passage de la tête dans le vagin », explique aussi « Famili ». Quant aux accouchements sous homéopathies, ils « durent moins longtemps » même si la douleur n’est pas supprimée.
BOOKS
Février
Les médicaments de l’esprit en débat
« LA QUESTION de savoir si la plupart des antidépresseurs ne sont pas des placebos reste scientifiquement ouverte », affirme « Books ». À partir d’un article signé du Dr Marcia Angell et paru dans « New york review of books », le mensuel qui entend traiter « l’actualité par les livres du monde », a décidé d’ouvrir le débat. Dans son « réquisitoire » contre les laboratoires pharmaceutiques accusés de manipuler les psychiatres pour mieux commercialiser leurs molécules pas plus efficaces qu’un placebo, le Dr Angell s’appuie elle-même sur 3 ouvrages : celui du psychologue anglais Irving Kirsh (Antidépresseurs, le grand mensonge), celui du psychiatre américain Daniel Carlat (Unhinged) et le livre du journaliste Robert Whitaker (Anatomy of an epidemic). Le magazine publie l’article de Marcia Angell traduit dans son intégralité de même que les réactions « réservées » de psychiatres américains notamment du Dr Carlat lui-même. « Il manque à son compte-rendu cette vérité incontestable, quoique déroutante, à propos des médicaments utilisés en psychiatrie : globalement ils marchent », souligne ce dernier. Côté français, en plus d’éclairer le propos par quelques données nationales, le magazine a interrogé le Pr Bernard Granger qui admet que « l’industrie pharmaceutique essaie d’élargir les indications de ses produits parfois avec excès » mais indique : « la diabolisation des psychotropes est aussi excessive que l’idéalisation qui a pu en être faite lorsqu’ils sont apparus ».
PLEINE VIE
Février
Valium végétal
ELLE NE CRÉE ni accoutumance ni effets indésirables et calme la nervosité et l’anxiété. « Pleine vie » dit tout à ses lecteurs sur la valériane surnommée, le « Valium végétal ». Le rhizome et les racines de la valériane contiendraient plus de 150 composés chimiques. « On y trouve 1 % d’huile essentielle à base d’isovalérate de bornyle, à l’origine de son action décontracturante et de 1 à 5 % de valépotriates qui lui confèrent ses effets calmants », assure le mensuel. C’est aussi « une aide à l’arrêt du tabac auquel, de plus, elle donne mauvais goût », poursuit-il. Grâce à l’acide valérénique, un autre de ses composés spécifiques, la valériane facilite l’endormissement et améliore la qualité du sommeil. Attention cependant : « L’usage prolongé (plus de 6 semaines) entraîne généralement des insomnies » et « un arrêt brutal peut provoquer un syndrome de manque (palpitations, agitation, délire », prévient « Pleine vie ».
MARIE-CLAIRE
Février
Pères tardifs
« JAMAIS la paternité tardive n’a été aussi florissante ». Mais ces pères tardifs sont-ils plus nombreux qu’avant ? « Non de nos jours, ce sont les femmes qui sont enceintes plus tard. Il y a toujours eu des hommes qui épousent des femmes plus jeunes et (re)font des enfants sur le tard », répond « Marie-Claire ». Le mensuel dresse un portrait de ces hommes qui sont pères à l’âge d’être grands-pères, conseil de psy à l’appui. Un père vieux peut-il être un handicap pour un enfant ? « Il ne jouera peut-être pas au foot avec son fils ... Et l’identification au père sera plus difficile. Mais il y a aussi des avantages : parfois moins de problèmes d’argent, plus de disponibilité », relève la revue. La crainte de ces pères : ne plus être là pour voir leur enfant grandeur. Et c’est Pierre, 60 ans, père d’Anna 6 ans qui ose la question : « A-t-on le droit de faire des enfants quand on a l’âge d’être grand-père ? »
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Chirurgie : les protocoles de lutte contre l’antibiorésistance restent mal appliqués, regrette l’Académie