Les syndicats de praticiens hospitaliers ont repris cette semaine leur cycle de discussion au ministère de la Santé sur l'attractivité de l'exercice médical à l'hôpital.
Après une première concertation conclue par une série de mesures portant sur le statut, la rémunération et la protection sociale, le dialogue porte désormais sur l'organisation du temps de travail à l'hôpital. Pour l'instant, seuls deux textes législatifs sont parus.
Plafonner l'intérim
Les praticiens planchent sur la définition d'un montant plafond journalier des dépenses d’intérim au-delà duquel un hôpital n'aurait pas le droit d'embaucher pour pallier la pénurie médicale. Rien n’est arrêté pour l'instant. Sans interdire le recours aux praticiens intérimaires, l'idée est de faire en sorte que ces derniers ne soient pas mieux rémunérés qu'un praticien en fin de carrière. Ces PH expérimentés ont un salaire brut annuel de 90 010 euros. La valeur d’une garde de 24 heures est de 960 euros brut. L'intersyndicale Avenir hospitalier espère convaincre le ministère que rémunérer les PH en heures supplémentaires revient moins cher à l'hôpital qu'employer des intérimaires.
Autre sujet : les sujétions liées aux gardes de nuit et la reconnaissance de la pénibilité. Les médecins espèrent obtenir un repos compensateur à partir d'un certain seuil de gardes, calculé sur un quadrimestre et éventuellement fixé selon l'âge des praticiens.
Prochaine réunion le 1er février
Dernier point de réflexion pour les professionnels : la reconnaissance des valences comme véritable temps de travail à hauteur de deux demi-journées par semaine (maximum). D'application immédiate, une circulaire précisant le champ de ces activités d’intérêt général et les conditions de leur mise en œuvre est en cours de rédaction. Il s'agit pour les praticiens de valoriser les travaux d’enseignement, de recherche, d’investissement institutionnel ou de conduite de projet.
La prochaine réunion aura lieu le 1er février. La fin de la concertation est prévue à la fin du même mois.
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