Le Comité international paralympique ( CIP) a répondu au sud-africain Oscar Pistorius, à l’origine d’une polémique sur les avantages supposés des prothèses de ses adversaires, qu’il estime trop longues par rapport aux siennes. « Le système est le meilleur possible » a indiqué lundi le directeur médical et scientifique Peter Van Der Vliet, en précisant que les lames en carbone des coureurs faisaient l’objet de tests ultra précis pour assurer l’équité entre les compétiteurs. Pour autant, il reconnaît qu’il n’existe aucune étude globale sur l’influence de ces prothèses sur les performances des athlètes, et qu’ « il faudra étudier davantage l’aspect technologique ».
Le système aujourd’hui en place a été élaboré avec les sportifs, les entraîneurs et les fédérations. La taille maximale des lames est calculée en fonction de la longueur de l’avant-bras de l’athlète et de la distance qui sépare le sternum de l’extrémité du ou des moignons. Le résultat est majoré de 3,5%. Avant chaque compétition, le CIP vérifie que les compétiteurs sont en conformité avec cette réglementation.
La rédaction (avec AFP).
Première publication lundi 3 septembre 2012.
La star sud-africaine Oscar Pistorius qui a perdu son titre sur 200 mètres dimanche soir aux jeux Paralympiques de Londres, battu à la surprise générale par un jeune Brésilien a dénoncé une course rendue « inéquitable » selon lui par la longueur des lames de ses adversaires.
Devenu le premier double amputé à participer aux JO le mois dernier, Pistorius a couru en 21 secondes 52, battu par le Brésilien Alan Oliveira (21 secondes 45). Réagissant à cette deuxième place, le Sud-Africain a dénoncé les lames utilisées par certains de ses concurrents, qu’il juge trop longues, et a mis en cause les instances paralympiques. « Je ne veux rien enlever à la performance d’Alan, c’est un grand athlète, mais ces gars sont beaucoup plus grands (à cause de leurs prothèses, ndlr), vous ne pouvez pas rivaliser avec la longueur de leurs enjambées », a-t-il expliqué, après sa course. « Nous ne sommes pas face à une course équitable », a-t-il ajouté.
Pistorius recordman mondial sur 200 mètres
Le champion qui avait pourtant battu le record du monde la veille en série (21 secondes 30) s’en est pris au Comité international paralympique. « Le CIP a ses propres règles. Nous avons essayé de résoudre le problème avec eux ces dernières semaines mais ils ont fait la sourde oreille », a-t-il indiqué.
Le Sud-Africain a ainsi relancé une polémique au sujet des lames, après en avoir lui-même failli en faire les frais. Il avait en effet dû longuement batailler contre les instances sportives internationales pour être qualifié aux JO de Londres. La Fédération internationale d’athlétisme avait estimé que ses lames l’avantageaient par rapport aux valides avant d’être déjugée par le Tribunal arbitral du sport. Même s’il a présenté des excuses pour avoir soulevé le débat à un moment inopportun, Pistorius persiste et signe : « Je pense qu’il y a un problème. »
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