Le 18 octobre, la Cour Suprême de Cassation italienne a confirmé la décision de la Cour d’Appel de Brescia concernant les poursuites entamées par Innocente Marcolini, cadre supérieur de 60 ans souffrant d’une tumeur au cerveau liée à une utilisation intensive du téléphone cellulaire . Son travail l’obligeait à utiliser le téléphone portable 30 heures par semaine pendant douze ans, indique l’association française Robin des Toits qui reprend les informations d’une association italienne.
Les Juges de la Cour Suprême ont notamment confirmé la validité des références scientifiques citées par le consultant technique de Brescia et par le Pr Levis, oncologue à l’Université de Padoue et co-fondateur de l’association italienne pour la prévention contre les nuisances des ondes électromagnétiques A.P.P.L.E. Ils ont également reconnu le principe général - applicable à toutes les pathologies et leurs causes liées aux conditions de travail - de la « certitude raisonnable » du lien de cause à effet.
Pour l’association nationale Robin des Toits, qui « salue le courage et l’indépendance des juges italiens, et celui des scientifiques indépendants de l’association italienne », ce procès montre « les énormes contradictions et prises d’intérêts dans les hautes sphères du pouvoir ». « Il est urgent que la vérité soit dite au public afin d’enrayer l’épidémie de cancers débutante ».
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