EN RETARD, peu de bénéfice pour le patient, mauvais fonctionnement, déserté par les acteurs de santé… : selon le « National Audit Office » (NAO – équivalent de notre Cour des comptes), le système électronique de données personnelles de santé du National Health Service est un fiasco, ce que dément le gouvernement. Il a déjà coûté 2,7 milliards de livres (2,3 milliards d’euros) sans générer les économies attendues. Le NAO ne croit pas que dépenser les 4,3 milliards de livres (4,6 milliards d’euros) restants améliorera la situation. Les « Electronic care records » (sorte de DMP) sont le pivot du « NHS IT project », un programme global de 11,4 milliards de livres (12,65 milliards d’euros) lancé en 2002, jugé aujourd’hui trop ambitieux. Ce troisième rapport du NAO est plus sévère que les précédents. Problème majeur : un nombre important de professionnels de santé renoncerait à rejoindre le dispositif. À Londres, l’ensemble des médecins généralistes, ne veulent plus s’équiper et plus de la moitié des « hospital trusts » se seraient retirés du projet. Dans le sud du pays, ce serait les trois quarts. Et pour ceux qui fonctionnent, c’est avec difficulté. Le gouvernement a déjà annoncé que le projet allait être révisé.
Sources : lettre électronique EHealth Insider du 19 mai.
Vers un plan Maladies rénales ? Le think tank UC2m met en avant le dépistage précoce
La prescription d’antibiotiques en ville se stabilise
Le Parlement adopte une loi sur le repérage des troubles du neurodéveloppement
Chirurgie : les protocoles de lutte contre l’antibiorésistance restent mal appliqués, regrette l’Académie